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Liberte pour Jules Koum Koum |
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Article posté par marcyn vu 262 fois. Condamné depuis le 10 janvier 2005 à une peine de six mois d’emprisonnement ferme et écroué depuis lors à la prison de New-Bell comme un vulgaire criminel de droit commun, M. Jules Koum Koum, le directeur de publication du bimensuel “ Le Jeune Enquêteur ”, a obtenu hier 9 février 2004 la liberté provisoire. La mesure a été prise par la Cour d’appel réuni en Chambre de conseil. Quand nous allions sous presse hier après-midi, il n’était pas encore clair si M. Koum Koum avait effectivement recouvré la liberté. Pour cela il aurait fallu qu’une procédure de levée d’écrou conduite par le parquet général arrive rapidement à son terme.
Selon Reporters Sans Frontières, la principale organisation francophone de défense de la liberté de la presse, qui avait multiplié les appels en direction des autorités camerounaises en vue de la libération du journaliste emprisonné pour diffamation, un délit de presse qui, selon les défenseurs des droits de l’homme, ne doit en aucun cas être sanctionné par des peines privatives de liberté, cette décision est un signe encourageant. Mail il s’inquiète néanmoins : “ Le cas de Jules Koum Koum devrait interpeller les autorités camerounaises pour que la presse n’ait plus à être confrontée à des situations navrantes, la vigilance doit rester de mise ” déclare Rsf.
Le Jeune Observateur doit en effet repasser dans les prochains jours devant la justice pour différentes affaires de diffamations. Selon les conseils du “ Jeune Observateur ”, le 28 février se tiendra une troisième audience dans l’affaire contre la compagnie d’assurance africaine (Cpa), le bourreau de Jules Koum Koum. Le juge avait en effet refusé de faire joindre les trois procédures comme il est de bonne pratique judiciaire dans ce type de dossiers. Le 5 avril 2005, ce journal sera à nouveau au tribunal dans le cadre d’une affaire qui l’oppose au ministre Laurent Esso.
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