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Koumbo Singa Gali en grève: "Si la mort est le prix à payer, |
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Article posté par Arise1Always vu 452 fois. [ N'Djamena - Tchad ] ( 23/09/2005) Harou Sinclaire
"Je n'attendrai pas que le Président Deby daigne accorder la libération de tous les journalistes incarcérés parce qu'ils sont malades ou parce que le MPS a besoin d'améliorer son image. C'est pourquoi je maintiendrai ma grève de la faim jusqu'à obtenir la liberté ou mourir. Si la mort est le prix à payer, je suis prête à le payer, mais je veux que les tchadiens sachent que rien d'autre que la liberté ne pourrait aujourd'hui m'arrêter".
Koumbo Singa Gali: Je grève Lundi 26 Septembre 2005
Faut-il attendre que meure l'un des 4 journalistes emprisonnés depuis plus d’un mois pour enfin consentir à libérer les autres ? En s'engageant dans une grève de la faim illimitée depuis ce matin, Mme Sy Koumbo Singa Gali porte également la voix de ses collègues et des autres journalistes , condamnés sans raison et poussés à bout depuis plus d’un mois dans des conditions carcérales immondes. Son geste appelle d'urgence une grâce, pour lui et pour toutes les victimes .
Le 21 Septembre 2005, un parent de Koumbo Singa Gali, Directrice du Quotidien L’Observateur a fait parvenir à la Redaction de Tchadforum la decision de Mme Koumbo d’entammer une grève de la faim le Lundi 26 Septembre à 6h:00 heure de N’Djaména.
"Je n'attendrai pas que le Président Deby et son gouvernement daigne accorder la libération de tous les journalistes incarcérés parce qu'ils sont malades ou parce que le MPS a besoin d'améliorer son image face à l'opinion publique internationale, écrit Mme Koumbo. Je compte encore moins attendre que passent un autre mois. On m'a emprisonné pour le simple fait d'exprimer librement ce que je pense et d'exercer ainsi un journalisme indépendant à l'intérieur de mon pays. Je n'ai jamais menti à propos des violations des droits de l'homme au Tchad. C'est pourquoi je maintiendrai ma grève de la faim jusqu'à obtenir la liberté ou mourir. Si la mort est le prix à payer, je suis prête à le payer, mais je veux que les tchadiens sachent que rien d'autre que la liberté ne pourrait aujourd'hui m'arrêter".
Arrêtée il y a un mois et condamnée à 12 mois de prison pour "incitation à la haine", Mme Koumbo est détenue depuis son arrestation à l’oeil .Transférée quatre fois depuis son arrestation, elle a dû séjourner régulièrement en infirmerie ou en hôpital de reference Nationale en raison des multiples maux dont elle souffre (diabète, hypertension artérielle, paludisme).
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