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SOS Disparition des étudiants grévistes au Cameroun |
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Article posté par Arise1Always vu 439 fois.
[ Bruxelles - Belgique ] ( 6/05/2005) SEUMO Hugues Bertin
Nous avons appris selon les informations reçues de notre antenne du Cameroun que le président de l’ADDEC (Association estudiantine) MOUAFFO DJONTU,initiateur des grèves de la faim ayant conduit à la prise en compte des désidératas des étudiants par le gouvernement camerounais est porté disparu depuis ce jour 05 mai 2005.
Selon la même source, et d’après les informations de la famille de MOUAFFO, qu’un reporter de Afrik channel ( radio privée sud- africaine ) a rencontré, le leader estudiantin et son garde de corps personnel ont été surpris au quartier le 04 mai 2005 aux environs de 11 heures par des flics qui les ont emportés dans un véhicule banalisé. Il est probablement interné au commissariat central de Yaoundé.
Deux autres grévistes ont été appréhendés donc en tout quatre étudiants enlevés. Il s’avèrerait même que ces étudiants grévistes ne sont plus localisables. Cette situation est d’autant plus inquiétante que ces jeunes avaient déjà fait l’objet de plusieurs menaces avant leur arrestation.
Déjà le jeudi 28 avril dernier, ce que l’asbl LIBERAL redoutais dans son communiqué datée du même jour est donc arrivé. Les policiers ont encore chargé, laissant cette fois sur le carreau deux victimes. Selon des sources dignes de foi, Monsieur FORLEM Gilbert (Geology Dept) et Monsieur EBWAM Aloysus ( Environnemental Science Dept) ont été froidement abattus par les policiers dès les premières heures de l'après-midi à l’université de Buéa dans la province du Sud-ouest . Le premier aurait reçu une balle au niveau de la poitrine tandis que le second au niveau de la tête.
La Ligue Belgo-africaine pour le Rétablissement en Afrique des Libertés fondamentales informée de toute cette situation souhaite une mobilisation nationale et internationale suffisante afin que :
Le gouvernement en place puisse procéder à une refonte totale du système éducatif camerounais .
Les demandes de libération émanant de tous les combattants de Droits de l’Homme du monde, soit adressées aux autorités camerounaises. Il est à redouter que cette disparition ne puisse entraîner des actes de torture et même, une élimination physique définitive.
L’asbl LIBERAL demande aux autorités camerounaises qui se sont résolument engagées dans le respect des Droits de l’Homme, d’ordonner immédiatement la libération de ces étudiants..
Qu’une commission neutre d’enquête sur la mort de Gilbert Folem, Aloysius Embwam et les autres restés entre la vie et la mort à l’hôpital soit mise sur pied.
L’asbl LIBERAL adresse enfin ses sincères condoléances aux familles endeuillées et propose par conséquent aux camerounais , aux amis du Cameroun où qu'ils se trouvent, d'être solidaires de la volonté des étudiants camerounais d'exiger des meilleures conditions d'études et met en garde les agents des forces de l'ordre dont la mission est de protéger et non de terroriser les citoyens
Fait à Bruxelles le 5 mai 2005.
Pour l’asbl LIBERAL
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